Avion, ferry, hélicoptère… Il fallait bien cela pour permettre à notre bénéficiaire scientifique, de poser le pied dans la région de Upernavik, confetti de banquise, à 600 km du cercle arctique. A peine descendu de l’hélicoptère, le chercheur chute et se fait mal au genou. Déterminé, il décide tout de même de ne pas remonter dans l’hélicoptère, mais de rester sur place. Le voilà immobilisé sur une île dépourvue de télécommunication et infrastructure médicale.
Il parvient malgré tout à entrer en contact avec nous afin d’évaluer sa blessure et s’assurer d’une prise en charge adaptée pour son retour. La messagerie instantanée devient alors le seul moyen pour nos équipes d’échanger avec lui… quand la connexion Internet fonctionne… Il faut pour cela attendre le passage du satellite au-dessus de l’école.
Les contraintes géographiques et matérielles sont nombreuses. Une situation complexe et délicate, tant pour lui que pour nos équipes. Heureusement, nos équipes ont pu s'adapter pour accompagner le scientifique jusqu’à son retour en France