Avion, ferry, hélicoptère… Il fallait bien cela pour permettre à notre bénéficiaire scientifique, de poser le pied dans la région de Upernavik, confetti de banquise, à 600 km du cercle arctique. A peine descendu de l’hélicoptère, le chercheur chute et se fait mal au genou. Déterminé, il décide tout de même de ne pas remonter dans l’hélicoptère, mais de rester sur place. Le voilà immobilisé sur une île dépourvue de télécommunication et infrastructure médicale. 

Il parvient malgré tout à entrer en contact avec nous afin d’évaluer sa blessure et s’assurer d’une prise en charge adaptée pour son retour. La messagerie instantanée devient alors le seul moyen pour nos équipes d’échanger avec lui… quand la connexion Internet fonctionne… Il faut pour cela attendre le passage du satellite au-dessus de l’école.

Les contraintes géographiques et matérielles sont nombreuses. Une situation complexe et délicate, tant pour lui que pour nos équipes. Heureusement, nos équipes ont pu s'adapter pour accompagner le scientifique jusqu’à son retour en France 

Une femme en panne sur l’autoroute appelle notre assistance. La chargée d’assistance l’informe que la procédure est d’appeler les autorités par le biais de la borne orange ou en composant le 17 de son portable.

La femme étant toujours installée à bord de son véhicule, nous rappelons les consignes de sécurité, et lui demandons d’en sortir et de ne pas rester sur l’autoroute. La personne refuse de sortir, il fait froid et elle est seule avec son enfant. Notre chargée d’assistance insiste, il en est de sa sécurité et de celle de son enfant. Rester sur l’autoroute est trop dangereux. Finalement, la femme se résigne à quitter son véhicule et se place derrière la barrière de sécurité pour appeler le 17.

Alors qu’elle attend avec son enfant l’arrivée d’un dépanneur, un camion dévie de sa trajectoire et percute violemment la voiture de notre bénéficiaire. Nous ne cesserons jamais de répéter les règles de sécurités. Elles sauvent des vies.