Portrait Thomas Duquenne

Portrait de collaborateur
Thomas Duquenne

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Responsable du Service Relations Clientèle chez Allianz Partners France, Thomas Duquenne pratique la boxe thaïlandaise depuis plusieurs années. Champion de France vétéran en 2024, il partage avec nous comment cette discipline l’a transformé, tant sur le plan personnel que professionnel, en lui apportant sérénité, rigueur et maîtrise de soi, des qualités essentielles pour exceller dans son métier.

 

Thomas, vous êtes Responsable du Département Relations Clientèle chez Allianz Partners France et vous pratiquez également la boxe thaïlandaise. Comment ce sport vous aide-t-il dans votre travail au quotidien ?

La boxe thaïlandaise, ou muay-thaï, m’a apporté une sérénité que je n’avais pas avant. C’est un sport de contact très exigeant, qui m’a permis de développer une philosophie de vie plus calme et posée. Dans mon métier, je manage une équipe d’une trentaine de personnes qui réalisent des remboursements de prestations d’assistance à nos clients, tous domaines confondus. Je suis souvent confronté à des situations délicates avec des bénéficiaires en attente de solutions. Grâce au muay-thaï, j’aborde ces situations avec une grande tranquillité. Je ne me mets jamais en tension, je dis les choses simplement et directement, sans mettre les clients sur la défensive. Cette approche permet de désamorcer beaucoup de conflits. La pratique de ce sport m’a vraiment aidé à rester serein face aux situations stressantes.

Vous avez commencé par le taekwondo. Qu'est-ce qui vous a attiré vers la boxe thaïlandaise ?

J’ai pratiqué le taekwondo pendant des années, c’était ma première discipline en tant que compétiteur. Mais avec le temps, je me suis tourné vers la boxe thaïlandaise parce que c’est un sport plus complet. Ce que j’aime particulièrement dans le muay-thaï, c’est que l’on utilise tout le corps : les poings, les pieds, les coudes. C’est aussi un sport qui véhicule des valeurs très fortes comme la maîtrise de soi, l’humilité, le courage et le respect. C’est plus qu’un sport de combat, c’est une philosophie de vie. Celle-ci m’aide beaucoup dans mon travail, notamment dans la gestion du stress et des relations avec les clients mais aussi des équipes.

© Photos illustration Thomas Duquenne / Thomas Gogny

En quoi ces valeurs influencent-elles votre métier ?

Ces valeurs se traduisent par une meilleure gestion des émotions. Dans les relations clientèle, il est essentiel de rester calme, peu importe la situation. Avant, je me laissais facilement envahir par le stress. Aujourd’hui, grâce à la boxe thaïlandaise, j’ai pris de la hauteur et je suis beaucoup plus ouvert aux autres. Mon rôle est de piloter l’activité et d’accompagner mes équipes pour qu’elles puissent rendre le meilleur service possible à nos clients. Je suis aussi là pour apporter mon aide et trouver des solutions au clients dans des situations difficiles. Une fois intervenu ils sont souvent soulagés, et cela me procure une grande satisfaction. Cette discipline m’a aussi appris à ne pas gaspiller mon énergie inutilement. Si un problème me dérange, je me demande si je peux le changer. Si ça me demande trop d’énergie, je laisse passer.

 

Comment la pratique de ce sport vous aide-t-elle à entretenir votre santé mentale ?

La boxe thaïlandaise est un sport très exigeant physiquement, mais aussi mentalement. Chaque séance est un dépassement de soi. Vous devez aller chercher des ressources, même quand vous êtes fatigué. C’est ce qui permet de créer des endorphines et de la dopamine, et cela aide énormément à maintenir un bon équilibre mental. Grâce à cette pratique quotidienne, je suis en perpétuel mouvement, et cela me permet de rester alerte, concentré et positif.

 

Vous êtes aussi coach de muay-thaï et voyagez régulièrement en Thaïlande. Qu'est-ce que cela vous apporte en plus dans votre pratique ?

Voyager en Thaïlande, c’est aller à la source de la discipline. Là-bas, le muay-thaï est bien plus qu’un sport, c’est une véritable culture, une manière de vivre. Chaque voyage me permet de renforcer ma pratique, mais aussi de partager cette philosophie avec mes élèves et mes collègues et je vois que ma passion inspire de plus en plus de personnes à s’y mettre. Ce sport favorise un esprit de famille, de cohésion. C’est individuel, mais en même temps, on crée des liens forts avec les autres combattants.

Vous avez transmis cette passion à vos filles. Quel impact cela a-t-il sur
leur vie ?

Oui, mes filles pratiquent également la boxe thaïlandaise, et cela leur a apporté une grande sérénité. Elles sont plus posées, elles abordent les épreuves de la vie avec plus de calme. La boxe enseigne à gérer la peur et le stress, deux émotions que beaucoup de gens ont du mal à maîtriser. En affrontant ces craintes sur le ring, elles sont mieux préparées à faire face aux défis du quotidien. Ma fille de 13 ans a même été vice-championne de France l’an dernier. Nous nous entraînons souvent ensemble, et c’est un moment de partage unique.

 

Vous avez été champion de France vétéran en 2024. Quels sont vos prochains objectifs ?

J’ai effectivement été champion de France vétéran cette année, et je compte bien réitérer. En muay-thaï, on peut faire de la compétition jusqu’à 50 ans, donc il me reste encore cinq ans. Mon objectif est de continuer à m’entraîner et à m’améliorer. Je me prépare toujours avec ma fille, et c’est un vrai plaisir. En parallèle, je vais continuer à transmettre cette passion, que ce soit à mes élèves, mes filles, ou mes collègues.

 

Un dernier mot pour ceux qui hésitent à essayer le muay-thaï ?

Je dirais simplement : essayez ! C’est un sport qui va bien au-delà du combat. Il vous apprend la maîtrise de soi, la gestion des émotions, et vous aide à affronter les situations difficiles de la vie. Il n’y a rien de mieux pour créer un équilibre mental et physique. Vous vous dépassez à chaque séance, et cela se ressent dans tous les aspects de votre vie. Alors, lancez-vous, vous ne le regretterez pas !

Un grand merci @Thomas Duquenne pour ce partage
© Photos illustration Thomas Duquenne / Thomas Gogny